Dans la famille des enceintes Google Assistant, je demande celle de LG. Alors que la concurrence a dégainé en masse ses modèles depuis un an, l’autre constructeur coréen avait attendu l’IFA de Berlin en septembre dernier pour présenter le sien. LG adopte toutefois une approche différente en s’associant avec la marque hi-fi britannique Meridian Audio. Aucun doute donc, avec cette WK7, c’est clairement le consommateur mélomane qui est visé.
Par rapport aux premières enceintes intelligentes qui avaient débarquées sur le marché, le modèle de LG est sensiblement plus imposant. Sa hauteur de 21 centimètres dépasse par exemple largement celle de la Sony LF-S50G (16 centimètres), l’une de ses principales concurrentes. Malheureusement, le premier contact n’est pas des plus rassurants. La grille en métal qui entoure l’enceinte a tendance à grincer quand on la prend en main, trahissant un assemblage approximatif.
Une installation toujours aussi simple
Sur la partie supérieure, en plus du logo Google Assistant un peu trop voyant à notre goût, on trouve les classiques boutons tactiles lecture/pause et volume. Un quatrième, central et arborant la lettre F (pourquoi ?) permet de basculer du Wi-Fi au Bluetooth. Un cercle blanc ou bleu signalera alors quel type de communication est utilisé. Labellisée Hi-Res, l’enceinte sait décoder aussi bien les fichiers MP3, qu’Ogg Vorbis, AAC, FLAC ou WAV.
Une fois branché, ce modèle propose une configuration simplissime, comme toutes les enceintes Google Assistant. Il suffit de le sélectionner depuis l’application Google Home pour l’intégrer à son réseau domestique. La manipulation ne prend pas plus d’une minute. Une fois l’enceinte installée, on peut lui poser une large variété de questions et faire appel à ses services que nous avions détaillés lors de notre test de la première enceinte Google Home.
Une enceinte un peu sourde
Encore faut-il que l’enceinte entende vos demandes. La WK7 ne fait pas partie des plus performantes dans le domaine. Dès que le volume des discussions ou de la musique augmente, ses deux micros (seulement) ont bien du mal à capter le « OK Google ». Ce n’est certainement pas pour rien que la concurrence intègre généralement à ses enceintes intelligentes entre quatre et six micros.
Heureusement, ses haut-parleurs vont vous permettre d’entendre bien mieux la musique que ses micros n’entendent la voix de l’utilisateur. Equipée d’un woofer 30 watts de 9 centimètres et d’un tweeter de 2 centimètres, la WK7 se démarque de ses compétitrices, dans un monde envahi par les basses hypertrophiées. Les graves sont bel et bien là, même si elles sont loin d’être aussi présentes que sur une Google Home Max par exemple. Il n’est pas impossible que Meridian Audio y soit pour beaucoup dans ce choix plus raisonnable et équilibré, face à la plupart des produits très grand public de ce genre.
Un son très équilibré
La première impression est donc étrange, on a tendance à trouver le son qui émane de la WK7 un peu trop plat à notre goût. Puis l’oreille s’habitue et y trouve finalement son compte. Le désagrément ici vient plutôt des aigus, parfois tellement accentués qu’ils en deviennent sifflants. Certaines personnes sensibles à ces fréquences pourraient même trouver cela désagréable sur certains titres. Mais dans l’ensemble, il faut reconnaître que LG réussit bien son coup.
Une application autorise quelques réglages très (voire trop) simples. Il est ainsi possible d’accentuer les basses ou les voix, mais le rendu, n’est pas vraiment efficace et a plutôt tendance à déséquilibrer l’ensemble. LG n’a pas voulu forcer non plus sur le volume global de l’enceinte. Malgré sa taille, elle ne pousse pas assez pour couvrir les voix d’un groupe de personnes. Ne comptez donc pas sur elle pour sonoriser une soirée dansante.
Le bon revers de la médaille, c’est qu’avec ce volume raisonnable, la WK7 ne montre pas de signe excessif de distorsion. On évite ainsi de se casser les oreilles avec une qualité qui pourrait vite devenir un peu trop criarde.
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